Une cuisine 100% végétarienne, des recettes souvent sans lactose et des assiettes de saison !
11 Novembre 2013
Les soupes, j'adore ça ! Froides ou chaudes, elles ont ce petit quelques chose qui vous réconforte en un instant.
Déclinables à l'infini ou presque, avec des ingrédients frais, surgelés ou encore en conserve (une bonne vieille soupe façon texane avec une boite de maïs et de haricot rouge c'est divin), on la retrouve à toutes les tables.
Inratable, la soupe se prépare avec ce que vous avez sous la main : les légumes ou des fruits pour une version sucrée, de l'eau, des épices....
Pour un plat plus complet vous pouvez y ajoutez des pates, des pommes de terre, des légumineuses... bref rien de compliqué !
Au printemps, j'avais remarqué au fond de mon "jardin" quelques plants d'orties sauvages. C'était le premier printemps dans cette maison et j'avais volontairement laissé pousser la végétation.
Pour moi ce fût une agréable surprise car les orties je les aime depuis ma plus tendre enfance. J'ai pris soin de les tailler sans les arracher dans l'espoir secret de voir ces plants s'étendre et cet automne une belle surprise m'attendait au fin fond du jardin. Ces belles ont pris de l'ampleur et les jeunes pousses sont tout simplement délicieuses !!
Le temps s'est rafraîchi ces jours ci alors, la soupe chaude est de retour à notre tablée du soir, à la grande satisfaction de tous.
Pour celle de ce soir j'ai associé l'ortie, le kale et le poireau.
L'ortie ..... ça pique... oui mais une protection minimale vous permettra de ne pas subir les effets de son contact (gants bottes et ciseaux pour moi ! ). Une fois cueillie, et lavée, vous pourrez la déguster de deux façons : fraîche finement hachée ou cuite.
Afin d'avoir une texture toute douce, ne cueillez que de jeunes plants (en veillant à ne pas non plus les arracher) ou bien les jeunes feuilles au sommet de la tige.
Les meilleures saisons pour une cueillette sont l'automne et le printemps.
Avec les plantes sauvages il faut être très minutieux en ce qui concerne l'étape du lavage. Munissez vous de gants de ménage et récoltez les jeunes feuilles (ne gardez pas les tiges ni les feuilles abîmées), recouvrez-les d'eau. Essorez-les délicatement et procédez à un second lavage dans un bac avec une bonne giclée de vinaigre blanc. Laissez tremper quelques minutes puis procédez à un 3eme lavage à l'eau claire. Elles sont alors prêtes à être consommées.
Vous avez beaucoup d'orties dans votre jardin et ne savez qu'en faire ??? Regardez ce très beau reportage : là
Le kale : Chou vert, rugueux, frisé fait une apparition timide sur nos étales.
Son nom, le Kale (à prononcer "kayle") qu'on traduit à tort "le chou frisé" est une variété ancienne de chou vert. Chou frisé non-pomme, chou plume, chou borécole, chou vert demi-nain, chou à lapin ou chou à vache (c'est le nom que lui donnait ma grand-mère^^) en français, le kale porte plusieurs noms depuis longtemps oubliés, eux aussi.
Plus de vitamine C qu'une orange et plus de calcium qu'un verre de lait
60g de kale représentent 134% de la quantité de vitamine C recommandée pour chaque jour.
En comparaison, dans une orange (131g) il n'y a "que" 113% de vitamine C. Le kale est aussi une excellente source de vitamine A. Quant au calcium, c'est bien simple, dans 100g de kale, il y a 150mg de calcium, contre 125mg dans un verre de lait. Difficile de faire mieux, au niveau nutritionnel, ce petit chou vert a tout bon.
Pour ce qui est du goût : pour les amateurs de chou, pas vraiment de surprise, pour ceux qui font la grimace devant ce type de légumes, les Américains ont déjà trouvé tout un tas de recettes pour l'accommoder. Les chips de Kale font un tabac par exemple! Il suffit d'enlever les côtes, de déchirer les feuilles en morceaux et de les assaisonner avec de l'huile d'olive et du sel et de la passer au four pendant 10 minutes.
Le kale a besoin d'amour pour être cuisiner
Le kale peut se cuisiner comme tous les autres choux, il peut aussi se consommer cru. Dans ce cas-là, il ne faut pas hésiter une seule seconde. Le kale a besoin d'amour et de caresses pour l'attendrir. Rappelons-nous qu'en cuisine, le ridicule ne tue pas. Il vous suffit de prendre dans vos mains des feuilles de kale après avoir enlevé les côtes, de les frotter entre elles aussi tendrement que possible. Les feuilles vont s'obscurcir et devenir de plus en plus souples. Le kale est prêt à être dégusté en salade.
Pourquoi il n'existe pas en France ?
Kristen, une Américaine qui vit en France met tout son coeur et son énergie à faire revenir ce légume oublié en France. C'est pour l'instant mission réussie à Paris et en Ile de France où la jeune femme a réussi à convaincre plusieurs maraîchers. Une coopérative bretonne, Prince de Bretagne, cultive aussi du kale de novembre à mars. La production est encore assez confidentielle et plutôt destinée au Pays-Bas et à l'Allemagne où ce chou est très populaire. Mais depuis deux ans, le marché français s'est ouvert.
Source le Huffpost.
Préparation : 20 minutes en comptant le nettoyage minutieux des orties
Cuisson : 30 minutes
Calories : 53 Kcal/100g
Ingrédients :
Préparation :
Lavez vos légumes (orties, poireaux et kale) et coupez les grossièrement
Dans une grande casserole, chaude, faites revenir l'oignon émincé et l'ail. Ajoutez vos légumes, couvrez d'eau et laissez mijoter une demi-heure.
Mixez, assaisonnez et ........ dégustez !
Mots clés : soupe ; ortie ; poireau ; kale ; purée d'amande